gabriel, conroy
And if you're gonna stay
I'll place you high upon a hill
And with my hands
I'll build a tower in your name
And you will do the same
Won't you my love?
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NOM COMPLET ▪ Conroy Gabriel. ÂGE ▪ 39 ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ▪ écrire ici. NATIONALITÉ ET ORIGINE(S) ▪ Américaine, origines allemandes du côté maternel. JOB ▪ Juge. STATUT CIVIL ▪ Marié. SITUATION FINANCIÈRE ▪ $$$$$$$$$$. TRAITS DE CARACTÈRE ▪ d'apparence froid - strict - angoissé - secret - plein de tocs - peu spontané - solitaire - mélancolique - malheureux - prudent - amical - doux - romantique. GROUPE ▪ I PROTECT THE LAW. AVATAR ▪ Michael Fassbender.
— my heart is gold and my hands are cold.□ La famille Conroy est très aisée. A un point qui donnerait le tournis au plus bourgeois des bourgeois. Gabriel est donc habitué au luxe et très peu enclin à s’en défaire. C’est aussi parce qu’il lui est difficile de se défaire de ses habitudes et que la moindre variation est un choc pour lui.
□ Catholique pratiquant. Mais plutôt comme on pratique le sexe avec préservatif, c’est-à-dire sans réelle envie. Il s’y plie parce que c’est de bon ton mais il n’est pas persuadé d’être dans le juste.
□ Il est fils unique et cela lui a toujours beaucoup pesé. Cela fait également de lui un homme distant et solitaire, habitué à s’occuper seul. Et il n’aime pas vraiment qu’on vienne le déranger.
□ Il se plie à son devoir conjugal quatre fois l’an. Pas une de plus. Et cela fait longtemps qu’il fait chambre à part avec son épouse. Ils n’ont pas d’enfants et elle commence à se monter insistante et il en vient à être à court d’arguments pour la repousser. Chaque fois qu’il devient intime avec elle, il est obligé de prendre des cachets. Il ne sait pas trop si elle sait ou non.
□ Il a une hygiène de vie très stricte, avec repas équilibrés et des séances de squash très régulières mais il n’a jamais pu arrêter de fumer. Pour ce qui est de l’alcool, toutes les réserves de sa maison sont sous clé, et il essaye de ne jamais y mettre le nez quand il est seul.
□ Il a des origines allemandes de part sa mère et le parle couramment.
□ Le thé a sa préférence en toutes occasions.
□ C’est un grand amateur d’art, et d’opéra en particulier. Il sait jouer du piano, comme tout garçon de bonne famille.
□ C’est un homme très strict qui aux premiers abords peut se montrer très froid. La vérité c’est qu’il ne se laisse aller que très rarement et qu’il veille sans cesse à son image. Pourtant il peut se montrer très affable lorsque l’occasion lui est présentée et quoi que l’on en pense, il choisit toujours les œuvres de charité auxquelles il fait des dons avec beaucoup d’attention.
□ C’est quelqu’un de très ouvert aux autres cultures et qui aiment les voyages ainsi que la découverte de cuisine exotique. Si la plupart des aspects de sa vie sont régulés par une routine avec très peu de surprise, il aime se rendre dans un restaurant au hasard et goûter à des plats qu’il ne connaît pas.
□ Gabriel a de légers troubles du comportement. Il est très particulier quant aux contacts physiques et en général ne les apprécient pas. Même serrer une main tendue est pour lui une épreuve. Il est aussi rempli de tocs et peut vite se troubler et se renfermer quand il ne maîtrise pas quelque chose. Sa routine est très calculée et il n’aime pas en varier. Dans des cas d’extrême angoisse, il peut même se mettre à bégayer. Très à cheval sur l’hygiène, il peut très bien se retrouver à frotter le carrelage de sa baignoire à la brosse à dents, surtout s’il est troublé. Peut-être que si l’on se penchait sur son cas médical, on pourrait facilement mettre un nom sur ce qu’il a/est.
01. AS-TU DÉJÀ EU DES DÉMÊLÉS AVEC LA JUSTICE? SI OUI, POURQUOI? ▪ Jamais. Gabriel a toujours une conduite irréprochable. D’ailleurs il serait plutôt mal vu pour un juge de fauter.
02. TON CASIER JUDICIAIRE EST-IL VIERGE? ▪ Oui. Pas même un excès de vitesse.
03. MENS-TU SOUVENT? ▪Oui. Mais c’est plus une question de « survie ». Ce sont des mensonges accommodants pour son propre équilibre.
04. QUE PENSES-TU DE LA JUSTICE AMÉRICAINE? ▪ Il y croit, il la défend. Il en est un outil.
05. AS-TU CONFIANCE EN LA POLICE AMÉRICAINE POUR TE PROTEGER? ▪ Toujours. Il maintient d’excellentes relations avec les forces de l’ordre. — when i'm fucked up, that's the real me.Un flux acide lui brûla la trachée et Gabriel eut tout juste le temps de se pencher au-dessus de la cuvette des toilettes pour y déverser le contenu de son estomac. Lorsque les nausées se calmèrent enfin, il essuya son front couvert de sueur du revers de la main et se dirigea en tâtonnant vers les éviers. Dans le miroir il croisa le regard d’un homme qu’il ne reconnaissait pas. Frappant du plat de sa paume sur la surface vitrée, il y laissa une trace humide et il se perdit un instant dans la contemplation de la chute des gouttelettes d’eau. Sa vision devient trouble et il se laissa happer par ses pensées. Puis brusquement, son cœur cessa de pomper dans sa poitrine, et il affronta deux billes ambrées et une moue désinvolte.
« Mr Dickens… » Bégaya-t-il en s’accrochant aux rebords de l’évier, si fort que les jointures de ses mains blanchirent. Il se mouilla le visage, et passa sa paume contre sa nuque pour chasser la sensation de brûlure qui lui courrait sur la colonne vertébrale. Il se félicita d’être dos au jeune homme, parce que l’érection qu’il se traînait depuis le début de l’audition venait le tancer à nouveau. Il se pinça l’intérieur du bras en espérant que la douleur allait faire quelque chose pour lui. Mais ses prunelles claires cherchaient la silhouette du jeune homme dans le miroir et s’y accrochèrent.
Le hasard était moqueur. Il avait fallu qu’il incarne en chair et en os ce qui n’était que fantaisie, dérive tardive.
Une idylle informatique, virtuelle.Jamais il n’aurait cru qu’on puisse être aussi beau. Magnétique. Que quelqu’un soit capable de le faire passer par de telles affres.
Il esquissa une grimace, la rage flambant dans ses veines alors qu’il s’en remémorait le déroulement du procès. Il y avait deux choses dont il n’avait pu détourner le regard ce jour-là. Lui. Léonard – et à la simple évocation de son prénom son érection reprit de la vigueur – et les clichés qui avaient été pris juste après l’agression. Aujourd’hui il semblait qu’il n’en demeurait pas une trace. Mais avant que Gabriel ne comprenne ce qu’il était en train de faire, il s’en assurait auprès du gamin en promenant ses doigts le long de sa mâchoire. Quand il s’en rendit compte, il les retira comme s’il venait de s’y brûler avec une envie d’y revenir. Il n’aimait pas toucher les gens. Il n’aimait pas qu’on le tripote, pourtant.
Mais avant de pouvoir dire ou faire quelque chose d’autre, il l’avait entraîné à l’intérieur d’une cabine, ses doigts agrippant son col, ses lèvres pressées contre les siennes. Il l’avait relâché presque aussitôt, son regard cobalt agrandit par la surprise et le dégoût de soi.
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Un rictus moqueur. La main dans les mèches flammes qui courraient sur son crâne. Un regard trop clair qui voguait sur l’écran.
Et l’obstination mutique du silence. De l’absence.
Ses doigts faisant crisser sa barbe. Puis le ronronnement interrompu de l’appareil.
Ecran noir.
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« Gabriel est-ce que tu es prêt bon sang ? » Le claquement de ses talons sur le parquet le fit se raidir. La tête entre les épaules.
« Hum oui presque. » Répondit-il d’une voix presque inaudible alors qu’il restait concentré sur son nœud de cravate. Elle fit claquer son talon sur le sol, encore une fois, s’impatientant et fini par pousser un soupir et remplacer ses mains, le repoussant avec rudesse. Aussitôt Gabriel ressentit des picotements d’alerte le long de sa colonne vertébrale et son souffle se raréfier dans ses poumons. Il ne pouvait voir ce qu’elle faisait mais il avait pourtant la certitude qu’elle le faisait mal.
Froncement de sourcils concentrés, Maria s’acquittait de sa tâche avec efficacité et sans tendresse.
« Tu n’oublies pas ton rendez-vous de vendredi matin ? » « Non. » Souffla Gabriel en se dandinant d’un pied sur l’autre, mal à l’aise. Autant par la conversation, que par la proximité du corps de sa femme. Lorsqu’elle eut fini, il lui jeta un regard perplexe et tritura le nœud qu’elle venait de faire. Elle le réprimanda sèchement d’une tape sur la main.
« Tu ne veux pas te mettre en retard pour le dîner. » Non il ne le souhaitait pas. Et pourtant, il fut incapable tout le long de la soirée de se détendre.
Et d’oublier ce qui lui enserrait la gorge.
the great shipwreck of life ¦
PSEUDO/PRÉNOM ▪ violentd. ÂGE IRL ▪ 24. PAYS ▪ france. OÙ AVEZ-VOUS TROUVÉ LE FORUM? ▪ par Leo. FRÉQUENCE DE CONNEXION ▪ 5/7. AVIS/COMMENTAIRES SUR LE FORUM ▪ j'aime moyen les écrits tout petits XD. CRÉDITS ▪ fassbenderdaily, damien rice. UN DERNIER MOT D'AMOUR ▪ .